On a toujours le choix, c'est ce que m'a dit une psy un jour après que j'ai essayé de mettre fin a mes jours. Je n'ai pas compris à l'époque, il m'a fallu 21 ans de plus pour accepter cette réalité, prendre conscience qu'a chaque instant on à le choix, et que la liberté, passe par assumer la responsabilité de ces choix qui jalonnent nos chemins de vie.
La liberté est dans la présence consciente et responsable à la vie, à nos actes, à nos pensées, à nos émotions, à nos sentiments, à nos souffrances, à nos joies, à nos peines, à nos pleins, à nos vides. La constance est dans cette présence toujours à l'intérieur, jamais à l'extérieur. Et nos racines prennent corps dans cette présence intérieure et dans cette responsabilité.
Le détachement prends corps dans cette responsabilité car on ne peut se défaire que de ce que l'on a créé.
Lorsque l'on est responsable, l'on est ni juge, ni victime, ni coupable, ni méprisant, ni complaisant, l'on est simplement conscience. Une conscience bienveillante, et en paix, qui ne nie plus ce qui est, et qui l'accepte.
J'arrive en fin de note et je m'aperçois que j'aurais beaucoup à développer, sur comment finalement la responsabilité favorise le lâcher prise, et permet d'accepter le fait de ne pas tout contrôler, pas même ses pulsions, ni ses émotions. Comment la liberté passe par l'acceptation. Et comment finalement l' interdépendance nourrit la liberté lorsqu'elle nous demande d'aller puiser dans cette force qu'est l'humilité.
Chère Virginie,
RépondreSupprimerQuel article ! On sent le vécu!
Moi je me soumet à la vie, je lâche prise, je ne fais plus de choix. Apparemment tes choix conduisent aussi au lâcher prise (tous les chemins mènent à Rome dit-on !).
Merci pour ton article.
Amicalement, Oliver
Merci, Olivier
RépondreSupprimerje pense que ce n'est pas le chemin qui est important, ni où il nous mène, mais comment on "l'habite" et comment on est habité par "la vie" :)
Je te souhaite un beau dimanche
Bravo *
RépondreSupprimerBonjour Virginie,
RépondreSupprimerTrès belle illustration qui sied parfaitement à la profondeur du témoignage... Bien amicalement
Une note qui me touche beaucoup. Je ne vais rien ajouter du tout. Enfin si, je vais insister sur le fait que parfois on n'est plus capable de trouver seul ce qui peut nous remettre en "concordance" avec la vie. Déjà l'admettre c'est la moitié du chemin.
RépondreSupprimerJe t'embrasse fort fort. Et puis encore Merci.
Admettre que l'on a besoin d'étayage oui, c'est parfois une nécessite, et c'est une responsabilité de le reconnaitre. Attendre de l'autre qu'il nous montre le chemin, ou fasse le chemin pour nous non, car c'est se condamner toute sa vie a marcher avec des béquilles et ne jamais apprendre a marcher. La vie fait bien les choses, elle ne nous donne pas plus a porter que ce que l'on peut le supporter, elle ne nous donne pas ce que l'on attends mais ce qui nous est nécessaire pour évoluer.
Supprimerbise
Je me suis mal exprimée. Le coup de béquille c'est moi qui l'ai donné, en comprenant que si je ne faisais rien, j'admettais toute cette "prise en charge". C'était mon déclic et toute seule je ne l'aurais pas trouvé.
Supprimerc'est moi qui n'avais pas bien saisi Aslé .
SupprimerLa vie est toujours là, tapie a l'interieur et elle attends le déclic, le bon moment, alors on remonte les marches une a une, la vie prends de nouvelles couleurs, des couleurs et des musiques que l'on aurait jamais imaginé avant :)