Le murmure

Ô ma Plume,

Ô ma tendre plume, 

Me feras tu naître un jour ?

Je suis le poème,

Que tu n’as jamais écrit.

Tes mots ne savent pas me dire,

Tes lèvres ne savent pas me lire.

Pourtant tu brûles de me connaitre.

Et moi je brûle de naître enfin,

entre les courbes de tes mots,

entre tes lettres et tes échos.

Mais notre étreinte, 

Ô douce plume, est une étreinte silencieuse

Où l’on s’attarde sous la lune,

Où l’on s’allonge sur les dunes,

Pour contempler l’étoile du ciel,

Loin des toiles des mots abscons,

Loin du vacarme des mots absurdes.

Ô ma plume,

Ô ma tendre plume,

te laisseras tu être un jour,

Une étoile parmi les étoiles dans ce silence qui t’entoure,

Où tu n’es rien que le murmure d’un cœur qui brûle…

d’Amour.

Le sourire de Lakshmi

Sa présence est toute entière contenue dans son sourire et ton coeur ne peut s'empêcher de s'ouvrir joyeusement, lorsque ton regard se pose sur ses lèvres rieuses. Lorsque ton esprit, comme un petit enfant s'égare loin de la maison de son coeur, Lakshmi le rappelle à elle rien que par son sourire. Et ton coeur, joyeux revient a son amour. Il y a tant de patience et de grâce dans cet appel, il y a tant rires ou le silence se mêle.
On pourrait peut-être même entendre une prière si l'esprit de l'enfant ne s'egarait pas si souvent ...

Dans les yeux des enfants

Une plume légère, au cœur lourd de tendresse,

c'est posée ce matin sur un monde de tristesse

Le soleil se meurt dans les yeux des enfants.

Accrochée à leurs cœurs pourtant une étoile brille.

Elle éclaire ces rêves, ou les plumes chantent encore.

Aux rayons de la lune, notre plume légère puise des larmes d'argent.

Dans le cœur des enfants aux cheveux blond ou gris,

Elle dessine des rivières assoiffées de prière

Elle écrit des silences ou le soleil danse

Elle a froid elle se perd, elle insiste, elle se brise

Elle se souvient enfin, c’est sourire ou mourir

Elle se meurt chaque instant dans le rire des enfants.

Le goût de la tempête

Parfois je me dis que j'aimerais retrouver mon port d'amarrage
Et puis je me souviens qu'il est aussi la mer, le vaisseau et le vent.
Et parfois même aussi le goût de la tempête qui ruiselle sur mes joues.

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Embrasser les pieds de l'amour

Mon cœur fond de les voir posés la pour le bonheur des yeux.

J'entends leur rires qui m'appellent

Je vois l'enfant qui s'émerveille.

Le gout sucré de l'innocence .

Mon coeur chavire de tendresse

Mon maître à les pieds de l'enfance.

Il est encore temps

Il est encore temps,

De s' enivrer d'amour

L'ivresse nous transporte au delà de nous même,

et l'Amour va croissant autant qu'on le partage.

De chevaucher les élans de nos coeurs.

Ils nous mènent à nous autant qu'ils nous mènent ailleurs.

Ils Versent et puisent à la même source.

De se poser en l'instant,

les pieds nus dans la terre.

Respirer de son âme.

Contempler l'éternel en l'azur du ciel.

Se fondre dans la Paix.

Avec tout mon Amour, je vous souhaite cette Paix.

Paix

La paix comme une colombe blanche se pose sur tes hautes branches, Ô mon arbre de vie. Mon âme l'observe sans un bruit. Ses tendres ailes me sourient. Sa présence si belle et légère est l'ultime cadeau du Silence. La moindre pensée la fait fuir. Un jour de pluie ou de printemps lorsque le temps sera venu de poser mes derniers bagages aux pieds sacrés de mon aimé . La paix m'enveloppera de ses ailes. Elle m'emportera avec elle .
Mon amour, tu es le vol, le ciel et l'arbre de ma vie. Puissé-je chaque jour abandonner  mes joies, mes peines, mes vaines pensées, aux pieds de mon maître bien-aimé.

Darshan, berceau des larmes d'amethystes

Tes perles ô mon ciel

Versent sur mon cœur

L’iris nouvelle

La divine candeur

Mon regard se perd

Ton regard s’éveille

Ton amour libère

L’or de son sommeil

Mes larmes sont tiennes

Tes larmes sont miennes

Elles sont l’or et l’eau

Qui roulent sous ma peau

Tu m’as fait fragile

Tu m’as fait d’argile

Pourtant l’or ruisselle

Sur mon cœur de sel

Tu es le printemps,

Le chant des oiseaux

L’abri bienveillant

D'un regard nouveau

Là où dort l’enfant

Aux larmes de cristal

A l’aube il attend

Du matin l’étoile …

***

Amour,

J’ai versé tant de larmes avant toi,

Pardonne-moi,

J’étais perdue,

Je ne te savais plus.

Tu as plongé ton regard dans le mien,

Cette étoile dans tes yeux,

Je te retrouve enfin.

Tu es la lumière que mon cœur à tant attendu.

Tu es la joie, la demeure de ma foi.

Tu es le siège de mon espérance,

Mon unique voyage aux multiples visages.

Mon bien aimé,

Aujourd’hui je pleure de joie par l’amour que tu fais naître en moi.

Ô Merveilleux Silence

Ô merveilleux Silence,

Lorsque mes yeux se posent

sur tes paupières closes,

mon cœur s’ouvre et sourit.

Il contemple le voile de tes cils courbés.

Dans l’espace infini d’un instant qui s’oublie,

Il n'y a plus de jour,

Il n'y a plus de nuit.

Il n'y a plus de mort,

Il n'y a plus de vie.

Il y a ...

Ô merveilleux Silence 

Mes yeux ne sauraient voir,

Mes mots ne sauraient dire,

Ton amour si pur

Ton âme si limpide

Mais mon âme respire

Matin fleuri

Un matin fleurit ton chemin 

Sur tes lèvres se pose un sourire

Ton cœur s'ouvre au jardin divin

Le temps n'est plus, ton âme respire