Il est vain de vouloir effacer les traces,
Les traces ne concernent que la surface,
Et ce qui vit à la surface est éphémère,
comment effacer l’éphémère,
se heurter au barrière du temps qui nous à fuit depuis longtemps,
se forger un rempart dans l'oubli,
un rempart pour nous protéger de quoi ?
Du passé ?
De ce que l'on voit?
De ce que l'on est ?
Où est le vivant dans cela ?
Est-il dissimulé dans les traces ?
Est-il une vision du futur ?
Ou simplement notre nature ?
Le vivant est pur vibration de l'instant,
alors rien,
rien n'est important,
puisque tout est-là.
Et puisque rien n'est important,
rien ne vaut qu'on ne l'efface,
rien ne vaut qu'on ne le montre
n'est important que l'importance
la liberté c'est le silence,
*
Je suis heureuse d'avoir appris à parler,
de ne plus avoir peur de m'exprimer,
des mots sont sortis de mes mains,
de ma bouche.
Et ce n'étais pas important
mais comment l'aurais-je su,
si ils étaient resté dedans :)
*
C'est Beau, et cette Couleur, tu vois je ne dis pas : ces couleurs. Cette unité a de l'importance.
RépondreSupprimerJe t'embrasse et je te souhaite de très beaux éphémères semblables à celui-là pour ce week end.
Merci Aslée,
Supprimerben on va dire que là, l'éphèmère qui me traverse est plutôt black ou blues...
mais bien heureusement ce n'est qu'un ephèmère :)
"Je suis heureuse d'avoir appris à parler,
RépondreSupprimerde ne plus avoir peur de m'exprimer,
des mots sont sortis de mes mains,
de ma bouche.
Et ce n'étais pas important
mais comment l'aurais-je su,
si ils étaient resté dedans :)"
J'adore ce poème, surtout la fin que tu aurais dû écrire en gros et en gras.
La photo est super belle, qu'est-ce que c'est comme fleur ?
un bon dimanche à toi jolie Virginie qui est heureuse d'avoir appris à parler :-)
Merci Ambre,
Supprimerje ne sais pas le nom de la fleur, c'est une plante grasse, une sorte de cactus. bisous
Bonjour Virginie,
RépondreSupprimerMoi aussi j'aime beaucoup ce poème,
bravo et merci pour ce moment... :)
Merci à toi Olivier
Supprimerbonne soirée