samedi 22 décembre 2012

le jour où les larmes en auront fini de courir sur les joues du soleil




le jour où les larmes en auront fini de courir sur les joues du soleil,
le jour où les étoiles ne seront plus soupirs noyées dans leur sommeil,
le jour où même la neige ne saura plus couvrir les mémoires éternelles.
le jour où nous saurons danser comme un Sourire,
rire avec les oiseaux,
chanter dans la lumière.
*

Le jour ou nous irons au delà de nous même,
cueillir les jours blêmes et les offrir au  vent.
*

Ce jour nous poserons le lourd, 
léger comme de l'air,
sur les ailes du silence.
*
Ce jour,  
les abeilles sèmeront dans le ciel,
l'or de leurs regards nus
que des papillons blancs porteront au plus haut,
jouant de transparence comme on joue d'une  harpe.
*
Coupe offerte au soleil ,
de larmes et de miel.
*
Dans l'eau de ce regard nous puiserons sans fin ...
le simple comme le juste,
et la force de tendre dans la courbe d'un cil, 
 les fines cordes du temps.

mercredi 19 décembre 2012

Encore un jour



photo prise ce matin de ma fenêtre :)

Encore un jour a bercer,

Encore un jour a aimer,
Encore un jour a être,
En corps un jour à naître.

*

Ce jour nous enveloppe au creux de sa tendresse 

Ce jour  nous dit qui nous sommes,
Ce jour nous somme d'aimer sans fin,
d'aimer sans faim.

très belle journée à vous.

dimanche 16 décembre 2012

Abd al Malik - Actuelles IV (dédié à Amnesty)

http://www.marathondessignatures.org/

Abd Al Malik s'est engagé avec sincérité pour le Marathon des signatures 2012. Merci encore ! C'est le dernier jour pour agir, partagez autour de vous pour dépasser les 1,4 million de signatures de 2011:www.marathondessignatures.org

mercredi 12 décembre 2012

La chute


Il y a une certaine douceur dans la chute d'une feuille, un peu comme si le temps s’arrêtait de tourner. Un peu comme si ton regard captif de cette chute te menait de l'autre coté de l'horloge. Une à une les feuilles tombent  immobiles, puis un jour l'arbre se retrouve nu. Du temps est passé entre l'instant ou la première feuille est tombée et l'envole de la toute dernière qui lui rendra sa nudité.  Pourtant le temps de la chute, dure une éternité, et c'est un peu comme si cette éternité ouvrait  ton regard et que ton âme suspendue au vol de la feuille respirait l'intemporel .

samedi 1 décembre 2012

lacher prise



Pour changer : lâcher prise, 
pour lâcher prise : accepter la réalité de ce qui est,
pour accepter : regarder sans juger.
Pour cela une seule clé l'amour, une seule porte : l'être vrai, une seule voie : la liberté

lundi 26 novembre 2012

Une plume de ciel




Aujourd'hui j'ai croisé sur la troisième marche d'un escalier de pierre une plume de ciel.
Une porte c'est ouverte,
la plume c'est envolée, a effleuré mon  cil d'une caresse azur 
Mes yeux se sont ouverts 
et dans ce jour si gris ou tout était fermé mon coeur c'est éveillé.
Il avait simplement oublié la légèreté, la liberté d'aimer .

samedi 17 novembre 2012

Petit matin




Et voilà, un petit matin...
petit matin tristesse, se pose avec tendresse dans le creux de sa main.
De ses contours flou, de ses atours gris il épouse l'automne.
Elle ne comprend pas, elle le questionne : 
Que fais-tu la triste matin ? Je pensais t'avoir laissé en chemin, j'étais joyeuse sous le soleil, au milieu des feuilles et du vent.  
Et te voilà !
Mais que vais-je faire de toi ?
Tous doucement, elle se recule un peu et le regarde de loin ...
Oh il n'a pas l'air bien méchant...
C'est un triste matin tout doux, il ne montre même pas les dents.
Alors elle le prend délicatement sous son aile. Elle lui a fait petite place, dans un coin douillet. Et son cœur se met à sourire, car ce petit matin triste lui apporte tant de douceur, qu'aujourd'hui une tendre lumière tamise ses humeurs …


vendredi 16 novembre 2012

Legereté

Je me souviens d'un jour, où avant de partir a l'école Valentin a dit : " aujourd'hui mon cartable est tout léger...."
Et Antoine, son frère de lui répondre c'est normal, maman à mit des ailes dans ton cartable. Cette phrase m'avait beaucoup touchée ...
Et si pour aujourd'hui, juste pour aujourd'hui nous mettions des ailes dans notre sac ... et si nous- mettions un peu de légèreté dans notre vie :)




samedi 10 novembre 2012

Marcher Vrai






Il y a beaucoup de chemins, mais une seule façon d'être Soi . 

l'important n'est pas de marcher droit, mais de marcher Vrai.

jeudi 8 novembre 2012

Gitta Mallasz : Le scribe des anges



"Est-il naturel de n'être qu'à moitié, de n'être qu'a demi ? Non, il est naturel d'être entier. Etre entier est l'être véritable. N'être qu'à moitié n'est pas le vrai, cela ne correspond pas à notre destinée. Sans notre moitié complémentaire et numineuse - sans l'ange - nous ne sommes qu'a moitié. L'ange de même, sans être uni avec nous, n'est qu'une demi-arche qui ne peut pas accomplir sa tâche."

Gitta Mallasz

Un extrait d'une video ici :Gitta-mallasz-le-scribe-des-anges

Gitta mallasz est le scribe des dialogues avec l'ange 




La deuxième naissance - Morgen




La deuxième naissance
Dans la nuit
du sein
l’enfant nage
tendre et nu.
Pâle,
la lumière point
dans le rêve.
L’enfant mûrit.
Le sein se fait petit.
Force
le passage,
vers le haut,
vers la porte !
Sors
vers la lumière.
Nulle barrière
ne t’arrête !
La nuit
cède
et reste
en bas.
L’enfant
s’éveille
à la vie éternelle.
La mort est morte,
à tout jamais.
Seule la vie
en Dieu.
extrait de l'ouvrage Morgen-Aube

mercredi 7 novembre 2012

Le bruit de l'eau dans la fontaine




Collée à mon banc,
l'être multiple fond dans,
l'étrange errance.
Silence,
se pose,
attentif,
le bruit de l'eau dans la fontaine.
Les heures ne passent plus.
Le temps,
ses graines,
son infini constance.
Entre
inconstance et oubli,
il y a,
 quelque part
 où je suis.
L'endroit
 je ne sais plus,
l'allant vers
 c'est perdu,
sans importance.
C'est oublier pour ne pas oublier d'être
La mort sait sans dire le silence d'un naitre ,
le son de l'entre deux,
les mots couverts,
l'absence déchirée,
la présence d'un être.



NB : note "remontée" du 21 sept 2011

jeudi 1 novembre 2012

De l'appareil photo à la mitraillette



Ce matin, je pars en ballade, pas loin, juste à coté, mon appareil autour du cou, le soleil est au rendez-vous. je me régale des gouttes de rosée qui perlent  le vert de l'herbe, du chant rouge des feuilles d'automne et même des terrasses de café encore vides mais emplies de lumière ....  Je croise en chemin un homme, un Syrien et l'on échange quelques mots sur la photographie, les oiseaux, et sur son pays, Il me dit que d'ou il vient, ce n'est pas la photo ni la poésie et que l'on porte en bandoulière. Hier deux enfants sont venus sonner à sa porte pour lui demander des bonbons et cela l'a fait pleurer, cela l'a fait pleurer de voir de l'innocence et de la joie chez ces enfants.
Puis on a parlé de la guerre. Je ne suis pas les actualités. Mais même lorsque l'on ne suit pas les actualités, il est difficile d'y échapper. Il semblait tellement désolé de toute ces armes qui se vendent , de cet argent qui part dans les balles, de cette escalade de violence.
Que répondre à cela ?
Cet homme pourtant semblait vide de toute révolte, mais pas non plus fataliste. je ne sais  dire ce qui émanait de cet être. Une sorte de sagesse ?  Il m'a raconté que son père et avant lui son grand père  disait qu'un homme, un vrai n'avait rien d'autre a acheter pour sa subsistance, que du sel et du sucre et parfois un peu de café lorsqu'il y avait des invités. Il m'a raconté le miel de son enfance, les champs de blés et les grandes tranches de pain.

Nous nous sommes salué et nous sommes parti chacun de notre coté, je pense qu' il y a de cela  un milliard d'années nous nous étions donné rendez-vous à la croisé des chemins pour échanger ces mots. Ces mots m'ont fait du bien malgré les sujets abordés, peut-être parce que j'étais soulagée de ne porter en bandoulière qu'un appareil photo.



mardi 23 octobre 2012

Obscurité



On ne chasse pas l'obscurité, 
c'est elle qui nous fuit lorsqu'on allume la Lumière.

lundi 15 octobre 2012

Rue des rêves...


L'Automne est un voyou, il vole les feuilles des arbres.
Et les feuilles des arbres ne traversent jamais dans les clous.
Alors, je me suis  hissée dans le vent, et je lui ai chipé quelques mots.
J'avais tous noté sur une feuille volante que j'avais glissée dans mon sac.
Mais impossible de la retrouver, pourtant j'en avais attrapé de beaux.
Puis tes yeux se sont mit a pleurer,
alors j'ai trempé ma plume dans l'eau de ton regard,
et j'ai dessiné des étoiles dans ton ciel au milieu du brouillard .
Un sourire à éclairé ton visage,
Ce sourire à tissé la lumière et les ailes des oiseaux de passages, 
 pour inventer des paysages,
qui t'ont porté un peu plus loin, 
très loin du passage piéton...

A l'Automne les feuilles des arbres ne traversent jamais dans les clous
Mais elles te soufflent au creux de l'oreille de céder le passage rue des rêves...




dimanche 14 octobre 2012

Faire sans cesse l'effort ... Bobin

Faire sans cesse l'effort de penser à qui est devant toi, lui porter une attention réelle, soutenue, ne pas oublier une seconde que celui ou celle avec qui tu parles vient d'ailleurs, que ses goûts, ses pensées et ses gestes ont été façonnés par une longue histoire, peuplée de beaucoup de choses et d'autres gens que tu ne connaîtras jamais. Te rappeler sans arrêt que celui  ou celle que tu regardes ne te doit rien, ce n'est pas une partie de ton monde, il n'y a personne dans ton monde, pas même toi. Cet exercice mental - qui mobilise la pensée et aussi l'imagination - est un peu austère, mais il te conduit à la plus grande jouissance qui soit : aimer celui ou celle qui est devant toi, l'aimer d'être ce qu'il est, une énigme - Et non pas d'être ce que tu crois, ce que tu crains, ce que tu espères, ce que tu attends, ce que tu cherches, ce que tu veux.

Christian Bobin - Autoportrait au radiateur.

vendredi 12 octobre 2012

dimanche 30 septembre 2012

L'Amour - Christan Bobin



‎"L'amour nous fait toucher au coeur perdu du monde avec infiniment d'égards et de délicatesses, comme dans un rêve on voit une porte qui s'ouvre devant nous sous notre seule intention de l'ouvrir, avant que nous ayons posé la main sur la poignée."

Christian Bobin L'Eloignement du monde.

samedi 29 septembre 2012

Le rideau est tombé


Le rideau  est tombé. Une pluie fine, ténue courbe l'arc du ciel. Là, le soleil se glisse,  entre les gouttes lisses .De ses rayons il tisse les rondeurs de l'eau.  Là, les couleurs vibrent comme une musique céleste et l'eau ne pleure plus. Elle sourit. Et la vie qui s'oublie nous offre ce sourire. D'autres sourires fleurissent déjà au pied de l'arc en ciel. Pour que chante la terre, de grandes gerbes de rire dégringolent sur le sol. La terre est danse. Elle respire la pluie, elle aspire les couleurs du temps qui se fondent en elle comme un silence dans le désert.
Pourtant, au cœur de l'automne, au milieu du bruissement des arbres , entre chaque frémissement du vent ,l'on entend blêmir des couleurs. Au milieu des douleurs de l'enfantement du monde , l'on peut voir gémir des couleurs sans pour autant qu'elles ne se meurent. Ces couleurs se donnent, elles déchirent l'or de leurs manteaux . Dans leurs robes écarlates, elles se meuvent et se mêlent aux chairs de la terre. Aux Mères souterraines, aux Mères souveraines elles reviennent.  Elles portent en elles le germe d'une vie nouvelle. Et si l'automne plonge ainsi ses bras d'or dans le ventre brulant de la terre, c'est pour mieux accoucher du soleil ...


vendredi 17 août 2012

l'araignée au bord de rivière

source photo : internet


Un jour, alors que j'étais au bord de la rivière, je me suis assoupie quelques instants sur un lit de terre et de feuilles, j'ai tourné la tête et je me suis trouvé nez a nez avec une Dame Araignée, elle se trouvait dans une drôle de posture. Je pensait au début qu'il s'agissait de deux araignées collées une a une par le thorax, mais en y regardant de plus près, en l'observant, je me suis aperçut qu'elle extirpait sa dernière patte de son ancienne peau. Elle semblait épuisée, vulnérable et son corps tout mou était recouvert d'une fine peau élastique et non plus d'une carapace, je suppose que c'est ce ce qui lui permettait de grandir, d'abandonner ses anciens contours, sa carapace, et se vêtir de contour souple le temps de la croissance, et il est certain que pour elle cette opération est risqué, elle est fragilisé, mais c'est aussi ce qui lui permet de grandir.
Laissez ses contours en adopter d'autres plus souple, élargir son espace intérieur permet de grandir, d'évoluer.  

lundi 30 juillet 2012

Le vol du papillon




On n'attrape pas un papillon, c'est le papillon qui tient notre regard captif et qui le soumet à son vol. Là absorbé par sa beauté, par la légèreté poudrée de ses ailes, nous oublions notre propre lourdeur, nous devenons aile de papillon, et ce n'est pas là s’échapper mais advenir à la légèreté.
Nous voudrions nous laisser porter par l'aile du papillon, mais lui ne peut porter que notre regard, jusqu'au plus loin, jusqu'au plus beau d'une unique respiration. Il ne sait porter qu'un instant la lumière du soleil .  
De même le vent ne sait modeler  dans l' herbe que d’éphémères danses. Il n'y a rien a prendre dans tout cela simplement se soumettre à leur beauté. La beauté irradie au travers la limpidité d'un regard qui s'oublie. 

Quelle merveille que de sentir les mots nous traverser et quelle merveille  de les laisser partir... Les mots ne nous appartiennent pas, pas plus que le vol du papillon, ni même que la vie. Ces mots nous traversent et parfois nous bouleversent et c'est là leur beauté, ils sont nos passagers, ils dessinent sur nos rêves l'éclosion d'un printemps, la chaleur d'un été , mais aussi la mélancolie d'un automne ou la rudesse d'un hiver.
On ne retient pas le vol du papillon, simplement il nous faut le goûter du bout des lèvres , du bout de nos rêves, là où par transparence se dévoile  le parfum du silence, là où de la musique des mots s’échappe une fragrance qui porte notre cœur  plus haut.

lundi 9 juillet 2012

La rosée fuit déjà



une lune inclinée posée sur un ciel bleu,
quelque gouttes de rosée courbe le vert de l’herbe,
un soleil timide caresse du regard les épaules du matin
Pourtant il y a comme un malaise que tu ne sais nommer,
et toute cette beauté...
tu attaque cette  journée et puis tu te ravises,
tu vas plutôt lui faire l’amour ...
Le malaise se dissipe,
La rosée fuit  déjà dans la lumière du jour.

dimanche 1 juillet 2012

Vivre comme un poème



Un soleil muet chante dans la grisaille .
tu souris à la vie,
L'ivresse d'aujourd'hui danse dans les yeux des morts,
Et tu es amoureuse, 
amoureuse de l'instant, 
amoureuse du vivant.
La vie comme un poème pose un regard nouveau sur le contours des choses.
Tu respires la beauté et la couleur des mots.
Et tu danses ces mots dans les rondeurs d'un geste.
Vivre comme un poème,
Et chaque jour lâcher du lest.
qu'Il ne reste d'hier que l'onde translucide d'un regard qui s'oublie,
 dans cette brume légère qu'on appelle l'amour.
  Une présence simple,
une  vibration subtile,
 les battements d'un cœur nu,
le chuchotement du vent .
La vie est un poème que tu as oublié.
ton cœur connait le rythme,
ses mots coulent dans ton sangs.
La poésie sait rendre la beauté de ce monde.
Elle puise dans le clair autant que dans l'obscur,
Et chante la diffèrence autant que l'harmonie..
Elle embrasse chaque être entre ses ailes brulantes .
et révèle l'enfant surpris dans son sommeil à la lumière d'un jour que son regard fait naître.

dimanche 24 juin 2012

L' immobile sourire




On n'enferme pas un sourire entre les lignes d'un regard. On ne le lit pas. On ne le plie pas. On ne le range pas dans sa poche. Un sourire n'a pas de mémoire et il n'a pas d'histoire. Pourtant un sourire s'inscrit au plus profond, du plus profond. Il chante au cœur du chœur. Il danse, et transperce tes cellules au plus cher de ta chair. Ainsi, il ouvre les portes du temps. Il est cet éternel instant où tu t’oublie, où tu deviens l'infini en mouvement.

mercredi 6 juin 2012

Seul Two



SEUL TWO
*



TWO SEULS



Extrait de Dialogues avec l'ange :
Vendredi 21 janvier 44
Entretien 31 avec Gitta

"Il n'y a pas d’esclavage, mais il y a la loi.
La loi pour vous, c'est d'être unis,
et c'est la liberté pour vous.
Séparément vous êtes des esclaves. Unis, vous êtes libres.
La voie est libre, et IL vous sourit"

Vendredi 21 janvier 44
Entretien 31 avec Lili :

"-Je prends la parole. Je continue à parler de la mesure.
La tâche de l'animal est centrée sur lui-même.
Il ne se réjouit que de ce qui est à lui.
Son air, sa nourriture, son petit.
S'il va bien, il se réjouit de tout.
Il vit dans un cercle qui s'appelle : lui même.
Ce qui est à l'intérieur du cercle, il l'absorbe,
car il centre tout sur lui même : créature.

C'est juste le contraire chez l'homme.
SA mesure et votre joie sont
ce que vous rayonnez au-delà du cercle.
Et c'est incommensurable.
L'homme est rempli, il rayonne -
et cela ne suffis jamais,
donc sa joie n'a pas de mesure.
C'est le secret de la Vie Éternelle."


NB: Je voudrais simplement ajouter que j'ai découvert Dialogues avec l'ange dans une note de Nout : ici : Berceau de la joie ,

dimanche 3 juin 2012

Le parfum des fleurs


Peux-t'on saisir le parfum des fleurs ?
Le parfum de ces fleurs croisées en bordure d'escalier,
peut-on le partager ?

mardi 29 mai 2012

Aimer comme un jour de pluie





Il pleut, tu entres dans ta voiture,  pour remonter les vitres 
De 18h17, l'on passe à 18h18 , l'heure double.
Et lorsque tu glisses ta clef  dans le contact, la Radio s'allume et Une voix chante « I just cant stop loving you, » . La pluie s’accélère et tape contre le par-brise , la vitre se ferme, et toi tu souries . Tu as fini mais tu t'attardes  un peu, tu goutes encore les vibrations de la pluie sur la carlingue. Et cette Voix à la radio, c'est comme si toute la vie emplissait l'instant et te disait "je t'aime"  . Tu sors de la voiture , il pleut encore plus fort, le vent souffle en bourrasque.  Tu es pied nus, tu respires tellement mieux.  Pieds nus, tu accroches la terre et tu la sens sous tes pieds , humide, tendue vers le ciel ...


Tu passes le portail et  tu traverses le parfum des roses. Le vent souffle si fort que les pétales se détachent et s'envolent par dizaines . Ils recouvrent le sol d'un duvet de velours . Toi , les pieds nu sous la pluie tu avances comme une reine dans ce nuage rose. Et la terre, et le ciel entier vibre avec toi. Le tonnerre gronde, des éclairs zèbrent le ciel. Et tes pieds te disent : danse ! Danse comme tu aimes. Danse comme la terre dans le parfum des roses. 




 *