dimanche 4 mars 2012

Cultiver sa terre


Prendre soin de l'autre, c'est d'abord prendre soin de soi. On ne peut aimer si on ne s'aime pas.
On ne peut  pardonner si on ne se pardonne pas.

"On ne sème pas si on ne s'aime pas. "

Pour qu'une fleur soit, pour qu'une fleur s'épanouisse, il faut qu'elle ait d'abord été graine. Une graine semée sur une terre fertile... Une terre d'accueil, une terre d'amour, qui sait voir et recevoir l'amour que la vie lui donne, une terre qui sait aussi se donner de l'amour à elle même.
Car l'on ne peut donner, se donner que si l'on s'accorde à soi même et l'on ne s'accorde qu'a ce que l'on aime.
Mais pouvons nous aimer ce que nous ne "voyons pas ?".  Pour s'aimer vraiment, il nous faut connaitre , reconnaître et aimer chaque parcelle de notre terre, de la plus belle, à la plus vile.
Lorsque chaque parcelle aura été reconnue et aimée pour ce qu'elle est, alors non seulement les fleurs qui s'épanouissent sur cette terre exhaleront le parfum de la vérité, mais ses arbres donneront les fruits de l'amour et de nouvelles  graines à s'aimer :)

"si ton cœur te condamne,
Dieu est plus grand
que ton propre cœur." (IJn 3,21)



8 commentaires:

  1. Je suis heureux de voir la belle évolution ;)

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    1. JE suis heureuse de voir que cette belle évolution te rende heureux, puissent les évolutions que nous offre la vie dans laquelle nous "baignons" poursuivre sa croissance et se multiplier ! :)
      belle et lumineuse journée.

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  2. C'est difficile de s'aimer soi même pour la bonne raison que dans "l'inconscient collectif" il est une croyance selon laquelle s'aimer soi même c'est comme de l'orgueil ou de l'égocentrisme.
    C'est une valeur tout à fait nouvelle et récente que celle de nous permettre d'être "nous-mêmes" ou d'essayer de l'être et ensuite de nous aimer et accepter ainsi.
    N'oublions pas, parallèlement à ce travail, que nous avons la chance immense de vivre dans une société qui nous le permet, càd de ne pas être obligées de nous taire, de nous terrer, de dissimuler notre corps et notre visage pour l'unique raison que nous sommes une femme ..
    Merci pour ce beau partage Virginie.
    Je t'embrasse bien fort

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    1. Peut-être en parallèle a cet inconscient collectif, existe il une "conscience" collective à laquelle est rattaché (ou appartient)chaque être, quelque soit sa confession et ses conditions de vie, peut-être que si chaque être travaille "éclairer" sa propre conscience, verrons nous cette conscience croitre et transformer même les cœurs les plus aveugles, même ceux qui de peur de dévoiler leur propre visage, voilent ceux de leurs "aimées" afin les protéger de leur propre regard. Mais il est difficile de juger, on ne peut qu'ouvrir son cœur et voir à quelles extrémités l'aveuglement peut nous mener.
      Ce que j'ai réalisé hier et qui est remonté a ma conscience avec force et "violence" c'est le geste que j'avais commis à l'encontre de ma propre personne ce geste est le pire des crimes qui soit... de le réaliser et de le reconnaitre comme non "anodin" m'à permis de le regretter profondément et d'amorcer une démarche de pardon envers la vie, envers moi même... Tant que je ne le "voyais" pas, même si "intellectuellement (conditionnement), je le savais. comment pouvais-je le regretter ? et mettre un terme a ce mode de fonctionnement ? Je pense que nous avons chacun a notre mesure a faire ce chemin, avec notre contexte culturel, éducatif etc.... Nous avons de la chance certes d'être nés dans notre époque et dans notre culture, mais notre culture ne fait-elle pas, elle aussi a sa façon de la femme un objet ? N'avons nous pas aussi a nous défaire de cet autre type de conditionnement (celle de devoir par exemple ressembler à une "poupée" de magazine pour se sentir plus aimée et s'aimer plus ) pour aller vers la "vrai" liberté ? Enfin bref... Il y a encore du chemin à parcourir...

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    2. C'est bien vrai qu'il est difficile d'accepter de s'aimer soi-même, de s'estimer, et surtout d'être fière de qui on est....Je ne sais pas si c'est une question vraiment de société, parce que pour moi si j'étais née "maintenant", ce ne serait pas différent...
      Et comme le dit Virginie : il y a encore du chemin à parcourir...!!!

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    3. Aslémin Button, Je crois que l'on né tous "libre et égaux", mais en grandissant, l'on apprends a oublier que l'on est libre, puis un jour la mémoire reviens de cette liberté oublié. et cette liberté je pense n'est pas une question de société ou de culture, c'est une question de regard à retrouver et ce regard je pense c'est vraiment quelque chose d'intime d'individuel que "la société" l'éducation souvent contrarie et "voile"

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  3. Bonjour Virginie,

    Je crois plus en effet,comme nous le dit Gandhi sous ton bandeau ou Mendela sous un bandeau plus ancien, en une révolution intérieure susceptible ensuite de rayonner sur les autres et ainsi de suite.

    Même dans notre société, nous sommes souvent notre plus sévère et implacable juge. Soyons aussi l'avocat de nos faiblesses.

    A part çà, je suis content de t'avoir "retrouvée"!

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    1. Stéphane,
      Je suis vraiment ravie que tu m'aie "retrouvée",
      Merci a toi pour tes mots !
      L'avocat de nos faiblesses, oui car ce sont d'elles que nous tirons nos richesses... Cela dit il ne faut pas les cultiver, mais s'en servir comme engrais :)
      bonne soirée à toi Stéphane, à bientôt

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