Sous le pas du marcheur bruissent les mots d'hier, des mots épiques, des mots qui piquent parfois. Des mots très haut perchés issus de branches élevées. Leur chute est un silence. Ils s'écrasent au sol, comme un mort sur son lit. Entre les feuilles roussies, à l'abri de leurs bogues, ils poursuivent leur histoires ….
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Les mots un peu fêlés ouvrent un œil distrait mais néanmoins curieux.
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Les mots écartelés, explosent à la lumière, dévoilant sans pudeur
le brillant de leur peau .
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D'autres mots, complètement nus, fondent dans la douceur d'un amour infini,
confiant leurs âme charnue, au terreau de la mère.
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