Prête-moi tes larmes, pour tremper ma plume.
Les chants d’elle écharnent les mots qu’elle exhume,
Consumant sans flamme ses haillons de brume.
Ô chair de la femme, couverte de sang,
Prête-moi tes armes pour rompre le rang.
Les Chants d’elle fanent sous les coups violents,
Noyant dans les larmes les dieux et le vent.
Ô clair de la trêve, âme pantomime,
Prête-moi tes lèvres, pour bercer ses rimes.
Les chants d’elle crèvent, des mots qui l’abîment,
Que posent sur la grève, l’amour qui la brime
Ô pairs des flammes, ou brule l’encens,
Tend ton oriflamme pour ouvrir le champ,
Les chants d’elle rament à contre courant,
Sésame mélomane, elle porte en son sang.
Ô fleur de sel, parfume le silence,
Sublime l’étincelle et qu’en ta présence,
Les chants d’elle veillent l’ode de l’essence,
Cheminent avec elle, guident ses pas de danse.
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