samedi 17 avril 2010

L'ô regarde


L'eau trouble de la mer se reflétait au miroir de ses yeux, s'étirant comme des arcs vers ses tempes où ondulaient quelques mèches rebelles et flamboyantes. Deux coupelles d'un vert tendre, posées là, en offrande au temple de ses pensées à peine voilées d'étoiles. De long cils courbés ombraient en grande partie son visage laiteux. Ainsi son regard, posé sur ses ailes d'oiseau, la portait aussi loin que ses rêves les plus doux.

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