Parfois quand la lune devient ronde,
Mes griffes se tendent sous ma peau,
et mon poil se dresse sur mon dos.
Alors me viennent de drôles d’idées :
Courir à en perdre haleine.
Fuir tous ces liens, toutes ces chaînes.
Goûter la terre dessous mes pieds,
Braver la pluie et la tempête,
Puis lever la tête vers le ciel,
Et hurler plus fort que le vent.
Bientôt la lune sera pleine…
Et plutôt qu’aboyer ma prière,
Je vous propose ces quelques vers …
*
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Fleur de nuit,
Je trace la courbe de mes humeurs dans l’onde trouble de tes rondeurs,
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Fille de brume,
Je capte tes saveurs lactées, au reflux des nocturnes heures,
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Lumière d’ombre,
Mes peurs se fondent dans l’instant où émergent tes premières lueurs,
*
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Troublante amie,
L’ivresse se mêle à la douceur, dans le flot salé de mes rires…
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