samedi 9 octobre 2010

Accord perdu



Ce n'est pas tant l'écrit qui décrit ces douces heures,
ces douceurs que le temps accorde.
Si s'encorder sept ans c'est tendre,
raccorder l'étendu des tensions c'est ardu.
C'est tentant d'étendre encore ces tendres corps tendus,
ces lenteurs attendues scellant leur entente nue.
Mais autant s'entêter ? 
Le temps sans tête est latent.
C'était tant, c'était tout.