lundi 6 septembre 2010

Goûter ...



Un envie s'impose.
Tu te poses là.


Et tu deviens.
Tu deviens : Presque.
Tu deviens : arbre d'en-vie,

Arrimée à ton lit de lierre.
Liée aux frissons qui s'oublient, aux caresses déliées d'une brise légère.
Sensible,
à fleur de limbe, aspirant la lumière à l'ombre de mutines heures.
Le vent comme un soupir, de tes branches de Presque effeuillent les envies.

Tes racines se dénouent.
Tu te lèves.
Tu te lèves et tu marches Presque.
Presque, nue tu marches vers...

Ton regard ,

Ton regard plonge Presque.
Ton regard plonge vers...


Tes sens en immersion,
Tes sens respirent Presque,

Alors ?

Alors,
Quand le corps de la vie exhalent ses saveurs.
Quand la vie se fait courbes et les rondeurs exquises.
Quand ses couleurs chantent comme un écho gourmand au ramage sucré.
Quand elle joue de ses voiles aux tessitures multiples.

Alors, fermes les yeux.
Fermes les yeux, respires.
Respires, Presque.

Sens-tu ?
Sens-tu qu'en son arôme, l'été, la terre, se mêlent ?

Sens-tu, l'en-vie ?

Alors?


Alors,
Croques.
Croques Presque .