Un jour,
alors que je marchais dans le rouge de l’automne,
goûtant de mes oreilles le bleu vif du ciel,
j’ai entendu un soleil mort.
Sa voix d’or vibrait, dansait sur le silence…
alors que je marchais dans le rouge de l’automne,
goûtant de mes oreilles le bleu vif du ciel,
j’ai entendu un soleil mort.
Sa voix d’or vibrait, dansait sur le silence…
Je me suis surprise à sourire.
Il était beau ce soleil mort,
il était plein de vie…
*
Il était beau ce soleil mort,
il était plein de vie…
*
Alors je me suis demandée :
Qu’est-ce qui rayonne dans ce soleil ?
Il est sec, il est mort, pourtant son chant résonne.
Frisson au chœur du ciel,
il embaume l’atmosphère.
Frisson au chœur du ciel,
il embaume l’atmosphère.
Et des milliers d’abeilles par l’odeur attirées butinent son corps de miel.
*
*
Puis j’ai réalisé…
Le chant ne venait
Le chant ne venait
ni du rouge des feuilles,
ni de l’azur en deuil.
Le chant venait d'ailleurs...
Le chant venait d'ailleurs...
La vie avait planté un soleil dans mon cœur !
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