En s’oubliant le temps d’embrasser
le Silence
Tes lèvres se fondent au
feu de son baisé brûlant
Et là, nu sous ta peau, le
ciel est bien vivant
Et tu cherches les étoiles
et tu comptes les mots,
Et ce vent qui te pousse vers
ce temps qui te fuit
Et ces yeux qui te volent l’or
de ton innocence
Et ces paroles pleines ou
le silence rit
Et cette course vaine, Et
cette faim de Lui
Non rien n’est plus parfait,
Dans l’Eternelle danse,
Quand la vie même joue,
A s’oublier parfois,
Dans l’âtre d'un Silence.