samedi 31 mars 2012

La vérité


Au nom de la Vérité, l'humanité a commis les pires crimes. Des hommes et des femmes sont morts sur le bûcher. La culture de certaines civilisations a été anéantie. Ceux qui commettaient le péché de chair étaient exclus. Ceux qui cherchaient un chemin différent, marginalisés.
L'un d'eux, au nom de la "vérité", a fini crucifié. Mais avant de mourir, Il nous a laissé une grande définition de la Vérité.

Ce n'est pas ce qui nous donne des certitudes.
Ce n'est pas ce qui nous donne de la profondeur.
Ce n'est pas ce qui nous rend meilleurs que les autres.
Ce n'est pas ce qui nous retient dans la prison des préjugés.
La Vérité est ce qui nous rend libre.
"Vous connaîtrez la Vérité, et la Vérité vous libérera" a-t-Il dit

Paulo Coelho : Maktub.

dimanche 25 mars 2012

Le moineau et le rétro



Ce matin je me réveille, je me pose face à la montagne pour me noyer dans le paysage. La vue du parking juste en dessous avec ses rang de voitures bien alignées casse un peu mon rêve, mais j'assiste à une scène insolite qui me fait sourire...
Un moineau se regarde dans le rétroviseur d'une voiture. Il virevolte, se pose sur le bord du miroir et semble vouloir passer de l'autre coté pour entamer un dialogue avec son image...Il ne comprend pas, l'autre en face ne lui répond pas … Alors il recommence avec la voiture d'à coté, la même danse, le même cinéma, l'image ne semble toujours pas vouloir traverser la vitre, le miroir fait barrière. Il continue encore sa quête, une autre voiture, puis encore une autre...
Il va ainsi sous mon regard, mi-attendri, mi-amusé tenter de communiquer avec 5 rétroviseurs pour finir par se percher sur une antenne et s'envoler …

Combien de miroir croisons ainsi nous avant de prendre notre envol...

Rencontre


"Selon Baal-Shem Tov, aucune rencontre d'un être ou d'une chose (...) ne se passe d'un sens secret. Les hommes avec lesquels nous vivons ou que nous côtoyons en tout temps, les animaux qui nous aident dans nos exploitations, les produits de la nature que nous transformons, les outils dont nous nous servons, tout recèle une substance spirituelle secrète qui a besoin de nous pour atteindre sa forme parfaite, son achèvement.

Si nous ne tenons pas compte de cette substance spirituelle placée sur notre chemin, (...) nous ne songeons qu'aux buts que nous poursuivons, et nous manquons l'existence authentique, accomplie... La plus haute culture de l'âme reste aride et stérile au fond, à moins que ces petites rencontres ne reçoivent de nous ce qui leur revient et puisent, jour après jour, des eaux vives qui irrigueront l'âme...".

Martin Buber


source : phytospiritualité

samedi 24 mars 2012

Tissages


Lorsque les arbres tissent leurs danses,


lorsque leurs danses tissent nos rêves...

vendredi 23 mars 2012

Connaitre Dieu - Khalil Gibran



Et si vous voulez connaitre Dieu, ne vous posez pas en interprète d’énigmes.
Regardez plutôt autour de vous et vous le verrez, jouant avec vos enfants.
Et regardez vers l'espace, vous le verrez marchant sur un nuage, les bras ouverts, au milieu des éclairs et descendant en pluie.
Vous le verrez souriant parmi les fleurs, puis se levant et agitant ses mains dans les arbres.

Khalil Gibran.

jeudi 22 mars 2012

L'ingénufléxion circonstanciée



L'ingénuflexion circonstanciée est inversement proportionnelle à la racine carrée de l'ordre intelligible de l'être . Après moult cogitations, réflexions, génuflexions, circonsflexion, circonspections, circonscriptions circonstancielles , J'en viens à constater que Je ne sais toujours pas ce que je veux... Mais par contre je sais ce que je ne veux surtout pas … et c'est déjà pas si mal ! Je crois que je vais commencer par là,  faire le point...
Non pas le point d'interrogation, ni le point d'exclamation, pas plus que les trois petits points de suspensions (j'en ai plus qu'assez d'être suspendue, je suis sèche et archisèche et même pas archiduchesse à force d'être accrochées à ce fil des temps d'ages )
Non que dis-je, je ne vais même pas faire le point, je vais être un point. Un point c'est tout !
Je crois qu'il était grand temps de mettre les points sur les i .

samedi 17 mars 2012

Le son de soi



Être soi,
ce n'est pas prendre le son de l'autre,
Mais c'est être attentif au son de l'autre comme à son propre son.





vendredi 16 mars 2012

Sucrée-Salée



Elle cherche en corps mi-aile,
des bouts de fille sel à nouer.
L’essentielle danse.
La nuance vibre en silence.
Sans cible le cœur sait,
goûter l’absence.

mercredi 14 mars 2012

La Confiance

La confiance est la matière première de celui qui regarde: c'est en elle que grandit la lumière.



La confiance est la capacité enfantine d'aller vers ce que l'on ne connaît pas comme si on le reconnaissait. "Tu viens d'apparaître devant moi et je sais qu'aucun mal ne peut me venir de toi puisque je t'aime, et c'est comme si je t'aimais depuis toujours."

La confiance est cette racine minuscule par laquelle le vivant entre en résonance avec toute la vie - avec les autres hommes, les autres femmes, comme avec l'air qui baigne la terre ou le silence qui creuse un ciel.

Sans confiance, plus de lien et plus de jour. Sans elle, rien.

Bobin - Boubat : "Donne-moi quelque chose qui ne meure pas"


source : http://presencedamour.over-blog.fr/categorie-10016348.html

lundi 12 mars 2012

Le vent des mots



L'amour est le sourire de l'aube et La mort un silence où le chant des mots à fini de nourrir les rivières du temps. Où L'être ne pulse plus. Et les mots déchirés se couchent là sur leur lit de feuilles mortes. L'encre à fondu le temps . Les mots, nus de douleurs , coulent , s'éparpillent en couleurs. Les lettres n'ont plus d'odeur, elles se meurent en absence. Ne demeure en substance qu'une simple présence.

dimanche 11 mars 2012

Prise de tête



Ce que je pense de moi ne change rien a ce que je suis ,
mais simplement la perception de ce que je suis
Ce que je pense de l'autre ne change rien à ce qu'il est,
mais simplement la perception de ce qu'il est.
alors je me le demande.
A quoi bon se prendre la tête ?

l'être ne se pense pas il se vit .

Quand je redeviendrai petit - Korczac



Vous dites :
C'est fatigant de fréquenter les enfants.
Vous avez raison.
Vous ajoutez :
Parce qu'il faut se mettre a leur niveau,
se baisser, s'incliner, se courber, se faire petit.
Là, vous avez tord.
Ce n'est pas cela qui fatigue le plus.

C'est plutôt le fait d'être obligé de s'élever
jusqu'à la hauteur de leurs sentiments.
De s'étirer, de s'allonger, de se hisser
sur la pointe des pieds.
Pour ne pas les blesser.

Janusz Korczac


 Pour en savoir plus sur Korczak : http://korczak.fr

samedi 10 mars 2012

Maison- Khalil Gibran



Et dites-moi, peuple d'Orphalese, qu'avez vous dans ces maisons ?
Que gardez-vous derrière ces portes verrouillées ?
Avez-vous la paix, la force tranquille qui révèle votre puissance ?
Avez-vous des souvenirs, ces voûtes scintillantes qui enjambent les sommets de l'esprit ?
Avez-vous la beauté, qui mène le cœur des choses façonnées dans le bois et la pierre vers la montagne sainte ?
Dites-moi, avez-vous ces choses en vos demeures ?
Ou n'avez-vous que le confort, ou la convoitise du confort, cette chose furtive qui se glisse dans la maison comme un invité, puis devient un hôte, et puis un maître ?
[...] 
Mais vous, enfants des espaces, vous dont le repos est toujours tourmenté, vous ne serez ni capturés ni domptés.V
otre maison ne sera pas une ancre, mais un mât.
Elle ne sera pas une étoffe chatoyante qui couvre une plaie, mais une paupière qui protège l'œil.
Vous ne replierez pas vos ailes afin de pouvoir franchir les portes, ni ne courberez vos têtes de sorte qu'elles ne heurtent le plafond, ni ne craindrez de respirer, de peur que les murs ne se fissurent et tombent.
Vous ne résiderez pas dans des tombes faites par les morts pour les vivants.
Et même regorgeant de magnificence et de splendeur, votre maison ne retiendra pas votre secret, ni n'abritera vos désirs.
Car ce qui est illimité en vous demeure dans le palais du ciel, dont la porte est la brume du matin, et dont les fenêtres sont les chants et les silences de la nuit.
                                                                    Khalil Gibran

source : eva baila

mercredi 7 mars 2012

La tristesse me met en joie



La tristesse n'as pas disparue de ma vie ...
Parfois je sens  poindre son nez froid et humide juste contre ma joue, comme aujourd'hui...
Mais aujourd'hui la tristesse ne me fait plus peur.
Oserais-je dire que sa présence me réjouit ?
Pourquoi ne pourrais-je accueillir la tristesse avec le sourire ?
 Tristesse, lui dirais-je qu'as tu aujourd'hui à me dire ? qu'avons nous ensemble à guérir ?
approche toi, parlons, réchauffons ensemble nos cœurs  et allumons une a une les étoiles du ciel.
Et si chaque tristesse venait a nous, pour allumer une petite étoile dans notre regard. 
Et si chaque fois que nous l'ignorions nous perdions une opportunité précieuse et unique  de nous « découvrir » un peu plus , de nous dévoiler à nous même.
La tristesse ne viens jamais pour rien, et à celui qui essaie de te le faire croire (même et surtout si c'est toi ), dis lui bien :
Connais tu  l' histoire de cette tristesse?
Pourquoi la nommes tu indésirable passagère ?
L'as- tu bien écoutée, et l'as tu bien comprise ?
si tu l'étouffes, si tu la fuis qu'auras-tu as apprendre de ses larmes et de ses soupirs ?
Alors souris et accueil là.
Mais ne te trompe pas : si la tristesse  n'est pas rien, la tristesse n'est pas tout. Et surtout, la tristesse n'est pas toi . Elle est un oiseau de pas-sage, venu se poser sur tes branches.
Écoute la, marche avec elle  puis laisse la s'envoler sans regret ...
Que ton cœur ne garde d'elle que l''empreinte salvatrice de ses larmes de cristal.

lundi 5 mars 2012

Mélodie - Rainer Maria Rilke


"...une fois qu'on a découvert la mélodie de l'arrière-plan, on n'est plus indécis dans ses mots ni obscur dans ses décisions. C'est une certitude tranquille née de la simple conviction de faire partie d'une mélodie, donc de posséder de plein droit une place déterminée et d'avoir une tâche déterminée au sein d'une vaste oeuvre où tous se valent, le plus infime autant que le plus grand. Ne pas être de trop, est la condition première de l'épanouissement conscient et paisible."

Rainer Maria Rilke
Notes sur la mélodie des choses

dimanche 4 mars 2012

Nid


Le milieu n'a pas de contraire. 
(Valentin, 2010 )

Cultiver sa terre


Prendre soin de l'autre, c'est d'abord prendre soin de soi. On ne peut aimer si on ne s'aime pas.
On ne peut  pardonner si on ne se pardonne pas.

"On ne sème pas si on ne s'aime pas. "

Pour qu'une fleur soit, pour qu'une fleur s'épanouisse, il faut qu'elle ait d'abord été graine. Une graine semée sur une terre fertile... Une terre d'accueil, une terre d'amour, qui sait voir et recevoir l'amour que la vie lui donne, une terre qui sait aussi se donner de l'amour à elle même.
Car l'on ne peut donner, se donner que si l'on s'accorde à soi même et l'on ne s'accorde qu'a ce que l'on aime.
Mais pouvons nous aimer ce que nous ne "voyons pas ?".  Pour s'aimer vraiment, il nous faut connaitre , reconnaître et aimer chaque parcelle de notre terre, de la plus belle, à la plus vile.
Lorsque chaque parcelle aura été reconnue et aimée pour ce qu'elle est, alors non seulement les fleurs qui s'épanouissent sur cette terre exhaleront le parfum de la vérité, mais ses arbres donneront les fruits de l'amour et de nouvelles  graines à s'aimer :)

"si ton cœur te condamne,
Dieu est plus grand
que ton propre cœur." (IJn 3,21)



samedi 3 mars 2012

Brume


"J'étais au début d'un voyage tout nouveau qui devait me conduire plus avant vers la vie complète et harmonieuse que je cherchais instinctivement. Pour entreprendre ce voyage, il me fallait apprendre d'abord à connaître les terres inconnues de mon propre esprit.... Ce travail est aussi vaste que la vie, car il englobe l'analyse de notre être physique, mental, affectif et spirituel."

"Posez-vous la question "Qui suis-je?" Et, par ce rappel constant, vous saurez que vous êtes la lumière de la perception".


Ella Maillart

voyageuse, écrivain et photographe suisse
source : vent d'éveil

Le train de la vie



tantôt nous avons l'impression que nous traversons la vie,
tantôt nous avons l'impression  que la vie nous traverse.
Pourtant la vie demeure en nous,
et nous demeurons en la vie.
Pouvons nous traverser ce qui demeure en nous ?
Pouvons nous demeurer en ce qui nous traverse ?