jeudi 29 avril 2010

Larme azur



Des larmes azurées roulent en perles irisées sur le grain de sa peau,
Traçant des sillons bleus,
Arabesque visage aux encres sympathiques.

Des pluies de sel mouillé ruisselle une musique,
Danse la terre dense,
Au rythme des sanglots, au tempo de la vie.

Gorgée d’humidité,
La terre pleine et fertile,
En tremble d’émotion,
Exhumant des tombeaux,
Les craintes enfouies,
Les cadavres oubliés.

Au creuset de la tourbe,
Aux odeurs putrides,
Se tisse le cœur de soi,
Où s’ancre les racines
Des roses de l’amour,
Qui parfument ses jours…

dimanche 25 avril 2010

Lumière


photo : M C

Quand le jour décline la luminosité est plus belle,
La plus belle lumière est celle que l'on cueille 
dans le creux de son ombre,
Elle est force d'amour

samedi 24 avril 2010

Epopée Onirique


Je me suis amusée entre veille et sommeil a laisser courir mes pensées comme elles se posaient , comme une brume cotonneuse, simplement en les suivant du regard, alors j'ai vu au loin :
deux personnes assises en tailleur se tenir par les mains en encerclant un arbre ,elles ont commencé a tourner ,alors l'arbre c'est allongé ,s'allonge ,s'étirant vers le ciel.
Puis a terre c'est formé une cloque , qui c'est mit a gonfler gonfler jusqu'à devenir une bulle. Une bulle légère c'est détache du sol , a pris son envole, et a éclaté en une pluie de gouttelette.
Et je me suis mise alors a danser sous cette pluie joyeuse .
Un grand oiseau blanc arrivé de nul part m'a soulevé du sol et m'a porté au dessus des mers jusqu'une ile lointaine. Puis il m'a laissée là, sur une plage de sable blanc. Je me suis avancée vers la foret verdoyante. Et j'ai aperçus une cabane en bois assez primitive ou je suis entré. A l'intérieur une jeune, femme brune vêtue d'un simple pagne était allongée sur une banquette en bois. Je la trouvait très séduisante , attirante mais elle semblait malade, elle dormais.
je lui ai donc servi un verre d'eau et le lui ai fait boire, elle c'est alors réveille et c'est levée.
Mon voyage c'est poursuivi lorsque j'ai embarqué sur un radeau de rondin de bois équipé d'une voile blanche. Poussé par le vent il avançait très rapidement d'autant qu'il était relié par un fil a une autre voile blanche (ou peut être etait-ce un oiseau) qui avançait elle dans les airs.
Nous sommes arrivé jusqu'à un phare, et j'ai grimpé l'escalier en colimaçon, arrivée en haut de l'escalier , j'ai escaladé jusqu'au sommet sur la lumière et mon corps c'est étiré, allongé. Il s' est projeté a travers l'espace .
J'ai atterri sur une planète minuscule, grise, nue, poussiéreuse, constellée de petit cratères. Je me suis assise a terre et j'ai aperçu un poignard planté dans le sol. je l'ai saisis de la main droite et me suis fait une grande entaille le long du bras gauche, de la blessure est sorti un loup noir, et ce loup a alors fusionné avec l'oiseau et c'est transformé puis projeté dans l'espace comme une étoile...

dimanche 18 avril 2010

S'évader en présence


Quand le flot des pensées se pose là sur la plage,
Quand s'ouvre enfin l'espace de l'infini présence,
il n'y a pas de quête en le cœur de l'instant ,
il n'y a pas de question,
il n'y a pas de réponse,
chacun est a sa place,
il n'y a pas de limite entre soi et le ciel,
*
Je suis ...
 la vague ondulant sur la mer,
*
Je suis...
 le  grain de sable balayé par le vent,
*
Je suis ...
le flamant rose s'envolant vers l'azur,
*
et ,
je me  couche là dans le lit des étoiles,
*
Alors je me souviens,
qu'en l'infini présence,
le temps n'existe pas.


samedi 17 avril 2010

L'ô regarde


L'eau trouble de la mer se reflétait au miroir de ses yeux, s'étirant comme des arcs vers ses tempes où ondulaient quelques mèches rebelles et flamboyantes. Deux coupelles d'un vert tendre, posées là, en offrande au temple de ses pensées à peine voilées d'étoiles. De long cils courbés ombraient en grande partie son visage laiteux. Ainsi son regard, posé sur ses ailes d'oiseau, la portait aussi loin que ses rêves les plus doux.