jeudi 30 septembre 2010

En passant



Dehors,
Elle c’est,
les rires.
Elle c'est,
les larmes,

L'orage aussi ,

Dedans,
Ventre coton,
Morceaux déchirés,

Elle c’est,
Juste,
Dans l’instant,
L’émotion fugace,
L’éternelle explosion.

Oubliés,

Hier,
Ne sait plus,

Demain,
Ne sait rien.

Elle sait ça.



vendredi 17 septembre 2010

Petite Fée d' Amour



Elle habite une maison fleur.
Elle met des rires dans ses chaussettes,
et du soleil dans ses baskets.

Ses yeux comme des papillons cœur,
ouvrent les fenêtres du ciel,
et barbouillent les champs de miel.

Elle danse de toute les couleurs,
petits pieds nus frappent le sol,
bisous sucrés qui dégringolent.

Petite fée, graine de bonheur,
mets du chocolat dans tes couettes,
et beaucoup d'amour dans tes lettres.



La Femme et le Poisson.


     Aya se tenait là près d'une grande rivière, ses yeux perdus, flottaient dans l'onde claire-obscure,
Son regard s'enfonçait de plus en plus profondément dans l'eau. Elle perçut bientôt quelques bulles remontant à la surface. Il lui semblait que ces bulles provenaient d'une ombre, une ombre de taille assez imposante qui se mouvait charriant avec elle une longue trainée d'algues. Ces bulles avaient une particularités, un je ne sais quoi qui apportait une grande richesse à l'eau de la rivière. Elle ne saurait dire comment mais cela était pour elle une certitude. L'ombre continuait de se mouvoir. Elle se rapprochait et semblait presque vouloir jouer avec elle...
La femme se leva, scruta les profondeurs avec plus d'insistance, elle pu alors discerner un poisson, un poisson gigantesque. Il paraissait être là depuis toujours, et toujours par sa présence il avait nourri les flots sombres de ses précieuses bulles. Le poisson l'avait vu, il émergea et s'approcha d'elle. Une étrange chose se produit alors. Ces deux êtres se sont immédiatement reconnu, et il c'est établit entre eux un dialogue. Un dialogue sans mot , une communication d'une fluidité et d'une richesse peu commune. Jamais Aya n'avait connu telle complicité.
Aussi lorsque la femme décida de remonter la rivière le long de la berge, le poisson la suivi et ils continuèrent leur dialogue silencieux, tout en jouant , insouciants, savourant le simple plaisir d'être ensemble.
Mais plus ils remontaient la rivière, plus le cours d'eau rétrécissaient. Plus il rétrécissait, plus l'eau se tarissaient. Et les deux amis, tout à leur jeu, tout à leur discutions n'y prêtaient guère attention .
Le poisson arriva finalement dans un endroits quasiment sec, complètement a découvert, il pouvait difficilement se déplacer et allait probablement mourir s'il ne faisait pas demi-tour. La femme affolée ne savait comment porter secours a son ami tant il était immense et lourd.
Alors elle aperçu des hommes, ils étaient en quête d'un gibier et ils avaient en ligne de mire ce pauvre être gisant, sans défense au milieu des rocailles .
La femme descendit dans le lit de la rivière afin de tenter de protéger son ami de leurs lances meurtrières . Les chasseurs retournèrent alors leurs armes contre elle, et se lancèrent à sa poursuite sur le chemin escarpé que formait le lit nu de la rivière. Elle fuyait, courant aussi vite qu'elle pouvait, hurlant tant il lui était douloureux d'abandonner son ami à une mort certaine.

L'histoire raconte qu'elle fini par échapper à ses poursuivants en grimpant le long d'une colonne de pierre. Une étrange stalactite, surgi de nul-part qui menait à une grotte aérienne. Cette antre inattendue, lui offrait un passage...L'histoire ne nous dis pas ou menait ce passage.

histoire inspirée d'un rêve

lundi 6 septembre 2010

Goûter ...



Un envie s'impose.
Tu te poses là.


Et tu deviens.
Tu deviens : Presque.
Tu deviens : arbre d'en-vie,

Arrimée à ton lit de lierre.
Liée aux frissons qui s'oublient, aux caresses déliées d'une brise légère.
Sensible,
à fleur de limbe, aspirant la lumière à l'ombre de mutines heures.
Le vent comme un soupir, de tes branches de Presque effeuillent les envies.

Tes racines se dénouent.
Tu te lèves.
Tu te lèves et tu marches Presque.
Presque, nue tu marches vers...

Ton regard ,

Ton regard plonge Presque.
Ton regard plonge vers...


Tes sens en immersion,
Tes sens respirent Presque,

Alors ?

Alors,
Quand le corps de la vie exhalent ses saveurs.
Quand la vie se fait courbes et les rondeurs exquises.
Quand ses couleurs chantent comme un écho gourmand au ramage sucré.
Quand elle joue de ses voiles aux tessitures multiples.

Alors, fermes les yeux.
Fermes les yeux, respires.
Respires, Presque.

Sens-tu ?
Sens-tu qu'en son arôme, l'été, la terre, se mêlent ?

Sens-tu, l'en-vie ?

Alors?


Alors,
Croques.
Croques Presque .