samedi 26 juin 2010

Arbre rêveur

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Mon Cœur à ton ciel accroche ses ailes.
Et le vent m’apporte des nouvelles de toi.
Un souffle léger caresse ta peau.
Je te sens vibrer.
Je reste perchée au creux de ton ombre,
En l’antre de branches sobres et dénudées.
Celle-ci courbe un peu, tendre, immobile.
Celle-là berce mon âme d’émouvantes muances.
Et mes larmes tombent.
Percent, versent l’amour qui crève mes yeux.
Le vent souffle encore,
Tu vibres plus fort.
Tu danses comme un ange aux verts ramages.
Mon regard s'égare dans tes rêves étranges.
Tu danses,
Tu vis,
De chants et de pluies.
Mais à quoi rêves-tu ?



vendredi 18 juin 2010

D'ici ou d'ailleurs


Parfois je le croise,
Ou c'est lui qui me croise,
A chaque rencontre j'apprends un peu mieux a le connaitre,
Mais ce n'est pas facile, car a chaque rencontre il est diffèrent,
il est diffèrent et c'est sa richesse,
Et sa richesse il me la transmet dans son regard,
Son regard que je cueille, dans l'amour, dans l'humour, dans la colère, dans la peine, ou même dans la haine...

Son nom n'a pas d' importance.

Mais il me l'a dit : "je suis l'être humain d'ici et d'ailleurs. Je suis ton banquier, ton plombier, ta sœur, je suis aussi l'homme qui boit son rosé sur un coin de trottoir , ou le fou qui hurle sa fureur au vent."
 Il m'a dit : "Je suis diffèrent, mais ne me croise pas dans l'indifférence. La différence dans l'indifférence, c'est la mort de l'homme."